Ainsi ai-je entendu : une fois le Bienheureux séjournait dans le parc d’Anāthapiṇḍika, au bois de Jēta, près de la ville de Sāvatthi. En ce temps-là, un jour, le Bienheureux s’adressa à un groupe de bhikkhus, en disant : « Ô bhikkhus ».

« Vénéré », répondirent ces bhikkhus.

Le Bienheureux dit : « Si, ô bhikkhus, les cinq obstructions mentales d’un bhikkhu n’ont pas été éliminées, si ces cinq attaches mentales n’ont pas été détruites, alors le fait, pour ce bhikkhu, d’arriver sûrement au développement, à la croissance, au progrès le plus large dans cette Doctrine et cette Discipline, est un fait qui ne peut se produire.

Quelles sont les cinq obstructions qui ne sont pas éliminées chez lui ? Dans ce cas, ô bhikkhus, ce bhikkhu a le doute concernant le Maître et est perplexe à son égard, il n’a pas de certitude ni de contentement à son égard. Lorsque, ô bhikkhus, un bhikkhu a le doute concernant le Maître et est perplexe à son égard, il n’a pas de certitude ni de contentement à son égard, la pensée de ce bhikkhu ne se tourne pas vers l’ardeur [afin de se débarrasser des souillures mentales], pour tenter encore et encore, et pour déployer un effort énergique. Si la pensée de quelqu’un ne se tourne pas vers l’ardeur [afin de se débarrasser des souillures mentales], pour tenter encore et encore, et pour déployer l’effort énergique, cela signifie que sa première obstruction n’a pas été éliminée.

En outre, ô bhikkhus, ce bhikkhu a le doute concernant la Doctrine et est perplexe à son égard, il n’a pas de certitude ni de contentement à son égard. Lorsque, ô bhikkhus, un bhikkhu a le doute concernant la Doctrine et est perplexe à son égard, il n’a pas de certitude ni de contentement à son égard, la pensée de ce bhikkhu ne se tourne pas vers l’ardeur [afin de se débarrasser des souillures mentales], pour tenter encore et encore, et pour employer l’effort énergique. Si la pensée de quelqu’un ne se tourne pas vers l’ardeur [afin de se débarrasser des souillures mentales], pour tenter encore et encore, et pour employer l’effort énergique, cela signifie que sa deuxième obstruction n’a pas été éliminée.

En outre, ô bhikkhus, ce bhikkhu a le doute concernant la Communauté des disciples et est perplexe à son égard, il n’a pas de certitude, ni de contentement à son égard. Lorsque, ô bhikkhus, un bhikkhu a le doute concernant la Communauté des disciples et est perplexe à son égard, la pensée de ce bhikkhu ne se tourne pas vers l’ardeur [afin de se débarrasser des souillures mentales], pour le tenter encore et encore, et pour déployer un effort énergique. Si la pensée de quelqu’un ne se tourne pas vers l’ardeur, pour le tenter encore et encore, et pour déployer un effort énergique, cela signifie que sa troisième obstruction n’a pas été éliminée.

En outre, ô bhikkhus, ce bhikkhu a le doute concernant l’entraînement et est perplexe à son égard, il n’a pas de certitude ni de contentement à son égard. Lorsque, ô bhikkhus, un bhikkhu a le doute concernant l’entraînement et est perplexe à son égard, il n’a pas de certitude ni de contentement à son égard, la pensée de ce bhikkhu ne se tourne pas vers l’ardeur [afin de se débarrasser des souillures mentales], pour tenter encore et encore, et pour déployer un effort énergique. Si la pensée de quelqu’un ne se tourne pas vers l’ardeur, pour tenter encore et encore, et pour déployer l’effort énergique, cela signifie que sa quatrième obstruction n’a pas été éliminée.

En outre, ô bhikkhus, ce bhikkhu est en colère à l’égard de ses confrères, est malveillant à leur égard ; a une mentalité affligée et une mentalité obstruée. Lorsque, ô bhikkhus, un bhikkhu est en colère à l’égard de ses confrères, est malveillant à leur égard, a une mentalité affligée et une mentalité obstruée, la pensée de ce bhikkhu ne se tourne pas vers l’ardeur [afin de se débarrasser des souillures mentales], pour tenter encore et encore, et pour déployer un effort énergique. Si la pensée de quelqu’un ne se tourne pas vers l’ardeur, pour tenter encore et encore, et pour déployer l’effort énergique, cela signifie que sa cinquième obstruction n’a pas été éliminée. Telles sont les cinq obstructions qui n’ont pas été éliminées.

Maintenant, quelles sont les cinq attaches mentales qui ne sont pas détruites chez lui ? Dans ce cas, ô bhikkhus, ce bhikkhu est quelqu’un qui n’a pas éliminé l’attachement à la sensualité, qui n’a pas éliminé le désir pour la sensualité, qui n’a pas éliminé l’amour pour la sensualité, qui n’a pas éliminé la soif pour la sensualité, qui n’a pas éliminé la fièvre concernant la sensualité, qui n’a pas éliminé le besoin pour la sensualité. Lorsque, ô bhikkhus, un bhikkhu est quelqu’un qui n’a pas éliminé l’attachement à la sensualité, qui n’a pas éliminé le désir pour la sensualité, qui n’a pas éliminé l’amour pour la sensualité, qui n’a pas éliminé l’envie pour la sensualité, qui n’a pas éliminé la fièvre concernant la sensualité, qui n’a pas éliminé le besoin pour la sensualité, la pensée de ce bhikkhu ne se tourne pas vers l’ardeur [afin de se débarrasser des souillures mentales], pour tenter encore et encore, et pour déployer l’effort énergique. Cela signifie que sa première attache mentale n’a pas été détruite.

En outre, ô bhikkhus, ce bhikkhu est quelqu’un qui n’a pas éliminé l’attachement à son corps, qui n’a pas éliminé le désir pour son corps, qui n’a pas éliminé l’amour pour son corps, qui n’a pas éliminé la soif pour son corps, qui n’a pas éliminé la fièvre concernant son corps, qui n’a pas éliminé le besoin pour son corps. Lorsque, ô bhikkhus, un bhikkhu est quelqu’un qui n’a pas éliminé l’attachement à son corps, qui n’a pas éliminé le désir pour son corps, qui n’a pas éliminé l’amour pour son corps, qui n’a pas éliminé la soif pour son corps, qui n’a pas éliminé la fièvre concernant son corps, qui n’a pas éliminé le besoin pour son corps, la pensée de ce bhikkhu ne se tourne pas vers l’ardeur [afin de se débarrasser des souillures mentales], pour tenter encore et encore, et pour déployer l’effort énergique. Cela signifie que sa deuxième attache mentale n’a pas été détruite.

En outre, ô bhikkhus, ce bhikkhu est quelqu’un qui n’a pas éliminé l’attachement aux formes matérielles, qui n’a pas éliminé le désir pour les formes matérielles, qui n’a pas éliminé l’amour pour les formes matérielles, qui n’a pas éliminé la soif pour les formes matérielles, qui n’a pas éliminé la fièvre concernant les formes matérielles, qui n’a pas éliminé le besoin pour les formes matérielles. Lorsque, ô bhikkhus, un bhikkhu est quelqu’un qui n’a pas éliminé l’attachement aux formes matérielles, qui n’a pas éliminé le désir pour les formes matérielles, qui n’a pas éliminé l’amour pour les formes matérielles, qui n’a pas éliminé la soif pour les formes matérielles, qui n’a pas éliminé la fièvre concernant les formes matérielles, qui n’a pas éliminé le besoin pour les formes matérielles, la pensée de ce bhikkhu ne se tourne pas vers l’ardeur [afin de se débarrasser des souillures mentales], pour tenter encore et encore, et pour déployer l’effort énergique. Cela signifie que sa troisième attache mentale n’a pas été détruite.

En outre, ô bhikkhus, ce bhikkhu, après avoir mangé autant que l’estomac peut supporter, reste allongé au lit en s’adonnant au sommeil, en s’adonnant au confort dans les fauteuils, en s’adonnant à l’assoupissement. Lorsque, ô bhikkhus, un bhikkhu, après avoir mangé autant que l’estomac peut supporter, reste allongé au lit en s’adonnant au sommeil, en s’adonnant au confort dans les fauteuils, en s’adonnant à l’assoupissement, la pensée de ce bhikkhu ne se tourne pas vers l’ardeur [afin de se débarrasser des souillures mentales], pour tenter encore et encore, et pour déployer l’effort énergique. Cela signifie que sa quatrième attache mentale n’a pas été détruite.

En outre, ô bhikkhus, ce bhikkhu mène la conduite sublime avec l’espoir de naître dans un groupe de dieux, en se disant : “Grâce à cette pratique morale, grâce à ces vœux, grâce aux pratiques austères, grâce à cette conduite pure, que je devienne un dieu important ou bien un dieu sans importance”. Lorsque, ô bhikkhus, un bhikkhu mène la conduite pure avec l’espoir de naître dans un groupe de dieux, en se disant : “Grâce à cette pratique morale, grâce à ces vœux, grâce aux pratiques austères, à grâce cette conduite pure, que je devienne un dieu important ou bien un dieu sans importance”, la pensée de ce bhikkhu ne se tourne pas vers l’ardeur [afin de se débarrasser des souillures mentales], pour tenter encore et encore, et pour déployer l’effort énergique. Cela signifie que sa cinquième attache mentale n’a pas été détruite.

Ce sont les cinq attaches mentales qui n’ont pas été détruites. Si, ô bhikkhus, ces cinq obstructions mentales d’un bhikkhu n’ont pas été éliminées, et si ces cinq attaches mentales n’ont pas été détruites, alors il n’existe pas de base pour dire que ce bhikkhu arrivera sûrement au développement, à la croissance, au progrès le plus large dans cette Doctrine et cette Discipline.

Cependant, ô bhikkhus, si les cinq obstructions mentales d’un bhikkhu ont été éliminées, et si les cinq attaches mentales ont été détruites, alors le fait que ce bhikkhu arrivera sûrement au développement, à la croissance, au progrès le plus large dans cette Doctrine et cette Discipline est une chose qui peut se produire.

Maintenant, quelles sont les cinq obstructions éliminées chez lui ? Dans ce cas, ô bhikkhus, ce bhikkhu n’a pas de doute concernant le Maître, n’est pas perplexe à son égard, il a la certitude et le contentement à son égard. Lorsque, ô bhikkhus, un bhikkhu n’a pas de doute concernant le Maître, ni n’est perplexe à son égard, lorsqu’il a la certitude et le contentement à son égard, la pensée de ce bhikkhu se tourne vers l’ardeur [afin de se débarrasser des souillures mentales], pour tenter encore et encore, et pour déployer l’effort énergique. Si la pensée de quelqu’un se tourne vers l’ardeur, pour tenter encore et encore, et pour déployer l’effort énergique, cela signifie que sa première obstruction a été éliminée.

En outre, ô bhikkhus, ce bhikkhu n’a pas de doute concernant la Doctrine (dhamma), n’est pas perplexe à son égard, il a la certitude et le contentement à son égard. Lorsque, ô bhikkhus, un bhikkhu n’a pas de doute concernant la Doctrine, ni n’est perplexe à son égard, il a la certitude et le contentement à son égard, alors la pensée de ce bhikkhu se tourne vers l’ardeur [afin de se débarrasser des souillures mentales], pour tenter encore et encore, et pour déployer l’effort énergique. Si la pensée de quelqu’un se tourne vers l’ardeur, pour tenter encore et encore, et pour déployer l’effort énergique, cela signifie que sa deuxième obstruction a été éliminée.

En outre, ô bhikkhus, ce bhikkhu n’a pas de doute concernant la Communauté des disciples, n’est pas perplexe à son égard, il a la certitude et le contentement à son égard. Lorsque, ô bhikkhus, un bhikkhu n’a pas de doute concernant la Communauté des disciples, n’est pas perplexe à son égard, il a la certitude et le contentement à son égard, la pensée de ce bhikkhu se tourne vers l’ardeur [afin de se débarrasser des souillures mentales], pour le tenter encore et encore, et pour déployer l’effort énergique. Si la pensée de quelqu’un se tourne vers l’ardeur, pour tenter encore et encore, et pour déployer l’effort énergique, cela signifie que sa troisième obstruction a été éliminée.

En outre, ô bhikkhus, ce bhikkhu n’a pas de doute concernant l’entraînement, n’est pas perplexe à son égard, il a la certitude et le contentement à son égard. Lorsque, ô bhikkhus, un bhikkhu n’a pas de doute concernant l’entraînement, n’est pas perplexe à son égard, a la certitude et le contentement à son égard, alors la pensée de ce bhikkhu se tourne vers l’ardeur [afin de se débarrasser des souillures mentales], pour tenter encore et encore et pour déployer l’effort énergique. Si la pensée de quelqu’un se tourne vers l’ardeur, pour tenter encore et encore, et pour déployer l’effort énergique, cela signifie que sa quatrième obstruction a été éliminée.

En outre, ô bhikkhus, ce bhikkhu n’est pas en colère à l’égard de ses confrères, ni malveillant à leur égard, est dépourvu d’une mentalité affligée et dépourvu d’une mentalité obstruée. Lorsque, ô bhikkhus, un bhikkhu n’est pas en colère à l’égard de ses confrères, ni malveillant à leur égard, est dépourvu d’une mentalité affligée et dépourvu d’une mentalité obstruée, la pensée de ce bhikkhu se tourne vers l’ardeur [afin de se débarrasser des souillures mentales], pour tenter encore et encore, et pour déployer l’effort énergique. Si la pensée de quelqu’un se tourne vers l’ardeur [afin de se débarrasser des souillures mentales], pour tenter encore et encore, et pour déployer l’effort énergique, cela signifie que sa cinquième obstruction a été éliminée. Ce sont les cinq obstructions qui ont été éliminées.

Maintenant, quelles sont les cinq attaches mentales détruites chez lui ? Dans ce cas, ô bhikkhus, ce bhikkhu est quelqu’un qui a éliminé l’attachement à la sensualité, qui a éliminé le désir pour la sensualité, qui a éliminé l’amour pour la sensualité, qui a éliminé la soif pour la sensualité, qui a éliminé la fièvre concernant la sensualité, qui a éliminé le besoin pour la sensualité. Lorsque, ô bhikkhus, un bhikkhu est quelqu’un qui a éliminé l’attachement à la sensualité, qui a éliminé le désir pour la sensualité, qui a éliminé l’amour pour la sensualité, qui a éliminé la soif pour la sensualité, qui a éliminé la fièvre concernant la sensualité, qui a éliminé le besoin pour la sensualité, la pensée de ce bhikkhu se tourne vers l’ardeur [afin de se débarrasser des souillures mentales], pour tenter encore et encore, et pour déployer l’effort énergique. Cela signifie que sa première attache mentale a été détruite.

En outre, ô bhikkhus, ce bhikkhu est quelqu’un qui a éliminé l’attachement à son corps, qui a éliminé le désir pour son corps, qui a éliminé l’amour pour son corps, qui a éliminé la soif pour son corps, qui a éliminé la fièvre concernant son corps, qui a éliminé le besoin pour son corps. Lorsque, ô bhikkhus, un bhikkhu est quelqu’un qui a éliminé l’attachement à son corps, qui a éliminé le désir pour son corps, qui a éliminé l’amour pour son corps, qui a éliminé la soif pour son corps, qui a éliminé la fièvre concernant son corps, qui a éliminé le besoin pour son corps, la pensée de ce bhikkhu se tourne vers l’ardeur [afin de se débarrasser des souillures mentales], pour tenter encore et encore, et pour déployer l’effort énergique. Cela signifie que sa deuxième attache mentale a été détruite.

En outre, ô bhikkhus, ce bhikkhu est quelqu’un qui a éliminé l’attachement aux formes matérielles, qui a éliminé le désir pour les formes matérielles, qui a éliminé l’amour pour les formes matérielles, qui a éliminé la soif pour les formes matérielles, qui a éliminé la fièvre concernant les formes matérielles, qui a éliminé le besoin pour les formes matérielles. Lorsque, ô bhikkhus, un bhikkhu est quelqu’un qui a éliminé l’attachement aux formes matérielles, qui a éliminé le désir pour les formes matérielles, qui a éliminé l’amour pour les formes matérielles, qui a éliminé la soif pour les formes matérielles, qui a éliminé la fièvre concernant les formes matérielles, qui a éliminé le besoin pour les formes matérielles, la pensée de ce bhikkhu se tourne vers l’ardeur [afin de se débarrasser des souillures mentales], pour tenter encore et encore, et pour déployer l’effort énergique. Cela signifie que sa troisième attache mentale a été détruite.

En outre, ô bhikkhus, ce bhikkhu, ne mange pas autant que l’estomac peut le supporter, et il ne reste pas allongé au lit en s’adonnant au sommeil, en s’adonnant au confort dans les fauteuils, en s’adonnant à l’assoupissement. Lorsque, ô bhikkhus, un bhikkhu, ne mange pas autant que l’estomac peut le supporter, et ne reste pas allongé au lit en s’adonnant au sommeil, en s’adonnant au confort dans les fauteuils, en s’adonnant à l’assoupissement, alors, la pensée de ce bhikkhu se tourne vers l’ardeur [afin de se débarrasser des souillures mentales], pour tenter encore et encore, et pour déployer l’effort énergique. Cela signifie que sa quatrième attache mentale a été détruite.

En outre, ô bhikkhus, ce bhikkhu ne mène pas la conduite sublime avec l’espoir de naître dans un groupe de dieux en se disant : “Grâce à cette pratique morale, grâce à ces vœux, grâce aux pratiques austères, grâce à cette conduite pure, que je devienne un dieu important ou bien un dieu sans importance.” Lorsque, ô bhikkhus, un bhikkhu ne mène pas la conduite pure avec l’espoir de naître dans un groupe de dieux, en se disant : “Grâce à cette pratique morale, grâce à ces vœux, grâce aux pratiques austères, grâce à cette conduite pure, que je devienne un dieu important ou bien un dieu sans importance”, la pensée de ce bhikkhu se tourne vers l’ardeur [afin de se débarrasser des souillures mentales], pour tenter encore et encore, et pour déployer l’effort énergique. Cela signifie que sa cinquième attache mentale a été détruite.

Ce sont les cinq attaches mentales qui ont été détruites. Si, ô bhikkhus, ces cinq obstructions mentales d’un bhikkhu ont été éliminées, et si ces cinq attaches mentales ont été détruites, alors ce bhikkhu arrive sûrement au développement, à la croissance, au progrès le plus large dans cette Doctrine et cette Discipline est un fait qui peut se produire.

Ainsi donc, ce bhikkhu développe la base de puissance surnaturelle fondée sur la concentration concernant la condition de l’intention ; il développe la base de puissance surnaturelle fondée sur la concentration concernant la condition de l’effort ; il développe la base de la puissance surnaturelle fondée sur la concentration concernant la condition de la pensée ; il développe la base de la puissance surnaturelle fondée sur la concentration mentale concernant la condition d’investigation. Et l’effort [qui devait être déployé dans chaque domaine] est la cinquième base.

Ô bhikkhus, ce bhikkhu, ainsi pourvu de ces quinze éléments fondés sur l’effort, est apte à être désenchanté, il est apte à arriver à la compréhension parfaite ; il est apte à parvenir à cette incomparable sécurité par rapport aux liens. Imaginez, ô bhikkhus, qu’il y ait huit, dix ou douze œufs et qu’ils soient bien incubés par la poule, bien réchauffés par elle et bien menés par elle à l’éclosion. Il ne lui vient pas cette idée : “Que mes poussins sortent après avoir brisé la coquille d’œuf au moyen de leurs pattes ou de leur bec.” Cependant, tous ces poussins sont aptes à sortir sains et saufs après avoir brisé la coquille d’œuf au moyen de leurs pattes ou de leur bec. De même, ô bhikkhus, le bhikkhu pourvu de ces quinze éléments fondés sur l’effort, est apte à être désenchanté, il est apte à arriver à la compréhension parfaite, il est apte à parvenir à cette incomparable sécurité par rapport aux liens. »

Ainsi parla le Bienheureux. Les bhikkhus, heureux, se réjouirent des paroles du Bienheureux.

The Middle Discourses

|_A. The First Fifty

|__II. The Chapter on the Lion’s Roar

MN16. Les obstructions mentales

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