Ainsi ai-je entendu : Une fois, le Bienheureux séjournait au parc d’Anāthapiṇḍika, situé dans le bois de Jeta, près de la ville de Sāvatthi.

En ce temps-là, un jour, le Bienheureux s’adressa aux bhikkhus en disant « Ô bhikkhus ».

« Vénéré », répondirent ces bhikkhus au Bienheureux.

Le Bienheureux dit : « Ô bhikkhus, le bouvier qui est pourvu de onze mauvaises qualités est inapte à maintenir ou accroître son bétail. Quelles sont ces onze mauvaises qualités ? Dans ce cas, ô bhikkhus, ce bouvier est incapable de connaître des formes ; il n’est pas habile à connaître des signes distinctifs, il n’enlève pas les larves de mouches, il ne bande pas des plaies, il ne fait pas de fumigation pour éviter les moustiques et les taons, etc., il ne connaît pas le gué approprié, il ne connaît pas le lieu pour boire, il ne connaît pas le chemin, il n’est pas habile dans le pâturage, il tire tout le lait, il ne fait pas un traitement particulier aux grands bœufs qui sont les seigneurs et les chefs de son troupeau. Alors, ô bhikkhus, le bouvier qui est pourvu de ces onze mauvaises qualités est inapte à maintenir ou à accroître son bétail.

De même, ô bhikkhus, un bhikkhu qui est pourvu de onze mauvaises qualités est inapte à arriver au progrès et à la croissance dans cette Doctrine et cette Discipline. Quelles sont ces onze mauvaises qualités ? Dans ce cas, ô bhikkhus, ce bhikkhu est incapable de connaître les formes matérielles ; il n’est pas habile à connaître des signes distinctifs, il n’enlève pas les larves de mouches, il ne soigne pas des plaies, il ne fait pas de fumigations, il ne connaît pas le gué approprié, il ne connaît pas le lieu pour boire, il ne connaît pas le chemin, il n’est pas habile dans le pâturage, il tire tout le lait, il ne manifeste pas un respect particulier aux pères de la communauté, aux chefs de la communauté, qui ont vécu de longues nuits de sagesse, qui sont arrivés à la vie sans foyer il y a longtemps, qui sont les seigneurs et les chefs de son groupe. Alors, ô bhikkhus, ce bhikkhu qui est pourvu de ces onze mauvaises qualités est inapte à arriver au progrès et à la croissance dans cette Doctrine et cette Discipline.

Comment, ô bhikkhus, ce bhikkhu est-il quelqu’un qui ne connaît pas les formes matérielles ? Dans ce cas, ô bhikkhus, ce bhikkhu ne connaît pas les formes matérielles telles qu’elles sont, en comprenant que toutes les formes matérielles ne sont que des formes dépendantes des quatre grands éléments. C’est de cette façon, ô bhikkhus, que ce bhikkhu ne connaît pas les formes matérielles.

Comment, ô bhikkhus, ce bhikkhu est-il quelqu’un qui n’est pas habile à connaître des signes distinctifs ? Dans ce cas, ô bhikkhus, ce bhikkhu ne connaît pas des signes tels qu’ils sont, en comprenant : « Les signes Les signes de la personne immature sont ses actes, les signes de la personne intelligente sont ses actes. » C’est de cette façon, ô bhikkhus, que ce bhikkhu n’est pas habile à connaître des signes distinctifs.

Comment, ô bhikkhus, ce bhikkhu est-il quelqu’un qui n’enlève pas les larves de mouches ? Dans ce cas, ô bhikkhus, ce bhikkhu s’adonne aux pensées liées à la convoitise qui sont déjà nées chez lui, il ne les écarte pas, il n’y met pas un terme, il ne les fait pas échouer, il ne les envoie pas à la non-existence. Ce bhikkhu s’adonne aux pensées liées à la haine qui sont déjà nées chez lui, il ne les écarte pas […]. Ce bhikkhu s’adonne aux pensées liées à la violence qui sont déjà nées chez lui, il ne les écarte pas, il n’y met pas un terme, il ne les fait pas échouer, il ne les envoie pas à la non-existence. C’est de cette façon, ô bhikkhus, que ce bhikkhu n’enlève pas les larves de mouches.

Comment, ô bhikkhus, ce bhikkhu est-il quelqu’un qui ne bande pas des plaies ? Dans ce cas, ô bhikkhus, ce bhikkhu, ayant vu une forme matérielle au moyen de son œil, saisit les apparences générales et les détails et en conséquence de ce que son organe de l’œil demeure non maîtrisé, les choses mauvaises et vicieuses, la convoitise et la frustration, s’y introduisent ; ainsi, il ne se garde pas contre l’organe de l’œil. Il ne se met pas en état de défense contre l’organe de l’œil. Lorsqu’il entend un son au moyen de son oreille, il saisit les apparences générales et les détails et en conséquence de ce que son organe de l’oreille demeure non maîtrisé, les choses mauvaises et vicieuses, la convoitise et la frustration, s’y introduisent ; ainsi, il ne se garde pas contre l’organe de l’oreille. Il ne se met pas en état de défense contre l’organe de l’oreille. Lorsqu’il sent une odeur au moyen de son nez, il saisit les apparences générales et les détails et, en conséquence de ce que son organe de l’odorat demeure non maîtrisé, les choses mauvaises et vicieuses, la convoitise et la frustration, s’y introduisent ; ainsi, il ne se garde pas contre l’organe de l’odorat ; il ne se met pas en état de défense contre l’organe de l’odorat. Lorsqu’il sent une saveur au moyen de sa langue, il saisit les apparences générales et les détails et, en conséquence de ce que sa langue demeure non maîtrisée, les choses mauvaises et vicieuses, la convoitise et la frustration, s’y introduisent ; ainsi, il ne se garde pas contre l’organe du goût ; il ne met pas en état de défense contre l’organe du goût. Lorsqu’il sent un toucher au moyen de son corps, il saisit les apparences générales et les détails et, en conséquence de ce que son corps demeure non maîtrisé, les choses mauvaises et vicieuses, la convoitise et la frustration, s’y introduisent ; ainsi, il ne se garde pas contre l’organe du toucher ; il ne se met pas en état de défense contre l’organe du toucher. Lorsqu’il reconnaît une notion au moyen de l’organe mental, il en saisit les apparences générales et les détails et, en conséquence de ce que son mental demeure non maîtrisé, les choses mauvaises et vicieuses, la convoitise et la frustration, s’y introduisent ; ainsi, il ne se garde pas contre l’organe mental ; il ne se met pas en état de défense contre l’organe mental. C’est de cette façon, ô bhikkhus, que ce bhikkhu ne bande pas des plaies.

Comment, ô bhikkhus, ce bhikkhu est-il quelqu’un qui ne fait pas de fumigation ? Dans ce cas, ô bhikkhus, ce bhikkhu n’explique pas en détails aux autres la Doctrine qu’il a entendue, qu’il a pratiquée. C’est de cette façon, ô bhikkhus, que ce bhikkhu ne fait pas de fumigation.

Comment, ô bhikkhus, ce bhikkhu est-il quelqu’un qui ne connaît pas le gué ? Dans ce cas, ô bhikkhus, ce bhikkhu ne s’approche pas de temps en temps des bhikkhus qui sont savants dans la tradition, qui sont porteurs de la Doctrine, porteurs de la Discipline, porteurs des sommaires, pour les questionner, pour les interroger en disant : “Comment cela peut-il être, Vénéré” ; “quel est le sens de ceci ?”, etc. Alors, ces Āyasmantas ne lui démontrent pas ce qui est obscur ; ils ne lui expliquent pas ce qui n’est pas expliqué ; ils ne lui ouvrent pas ce qui est fermé ; ils ne font pas éloigner ses doutes sur les innombrables points doctrinaux douteux. C’est de cette façon, ô bhikkhus, que ce bhikkhu ne connaît pas le gué.

Comment, ô bhikkhus, ce bhikkhu ne connaît-t-il pas le lieu pour boire ? Dans ce cas, ô bhikkhus, lorsque la Doctrine et la Discipline du Tathāgata sont expliquées, ce bhikkhu n’obtient pas la connaissance du but, n’obtient pas la connaissance du sens de la Doctrine, n’obtient pas la joie fondée sur la Doctrine. C’est de cette façon, ô bhikkhus, que ce bhikkhu ne connaît pas le lieu pour boire.

Comment, ô bhikkhus, ce bhikkhu ne connaît-il pas le chemin ? Dans ce cas, ô bhikkhus, ce bhikkhu ne connaît pas la Noble Voie octuple telle qu’elle est. C’est de cette façon, ô bhikkhus, que ce bhikkhu ne connaît pas le chemin.

Comment, ô bhikkhus, ce bhikkhu n’est-il pas habile dans le pâturage ? Dans ce cas, ô bhikkhus, ce bhikkhu ne connaît pas les quatre bases de l’attention telles qu’elles sont. C’est de cette façon, ô bhikkhus, que ce bhikkhu n’est pas habile dans le pâturage.

Comment, ô bhikkhus, ce bhikkhu tire-t-il tout le lait ? Dans ce cas, ô bhikkhus, ce bhikkhu ne connaît pas la quantité convenable qu’il doit accepter lorsque les chefs de famille, ayant la confiance sereine, l’invitent à accepter les cīvaras, la nourriture offerte dans le bol à aumônes, les lieux de séjours et des produits médicamenteux. C’est de cette façon, ô bhikkhus, que ce bhikkhu tire tout le lait.

Comment, ô bhikkhus, ce bhikkhu est-il quelqu’un qui ne manifeste pas un respect particulier pour les pères de la communauté, des chefs de la communauté, qui ont vécu de longues nuits de sagesse, qui sont arrivés à la vie sans foyer il y a longtemps ? Dans ce cas, ô bhikkhus, ce bhikkhu ne manifeste pas des actes corporels fondés sur la bienveillance, en privé ou en public, à l’égard des pères de la communauté, des chefs de la communauté, qui ont vécu de longues nuits de sagesse, qui sont arrivés à la vie sans foyer il y a longtemps Il ne manifeste pas des actes verbaux fondés sur la bienveillance, en privé ou en public, à l’égard des pères de la communauté, des chefs de la communauté, qui ont vécu de longues nuits de sagesse, Il ne manifeste pas des actes mentaux fondés sur la bienveillance, en privé ou en public, à l’égard des pères de la communauté, des chefs de la communauté, qui ont vécu de longues nuits de sagesse, qui sont arrivés à la vie sans foyer il y a longtemps. C’est de cette façon, ô bhikkhus, que ce bhikkhu est quelqu’un qui ne manifeste pas un respect particulier pour les pères de la communauté, les chefs de la communauté, qui ont vécu de longues nuits de sagesse, qui sont arrivés à la vie sans foyer il y a longtemps.

Ô bhikkhus, ce bhikkhu qui est pourvu de ces onze mauvaises qualités est inapte à arriver au progrès et à la croissance dans cette Doctrine et cette Discipline.

Cependant, ô bhikkhus, le bouvier qui est pourvu de onze bonnes qualités est apte à maintenir et accroître son bétail. Quelles sont ces onze bonnes qualités ? Dans ce cas, ô bhikkhus, ce bouvier est capable de connaître des formes ; il est habile à connaître des signes distinctifs, il enlève les œufs des mouches, il soigne des plaies, il fait des fumigations pour éviter les moustiques et les taons, etc., il connaît le gué approprié, il connaît le lieu pour faire boire, il connaît le chemin, il est habile dans le pâturage, il ne tire pas tout le lait, il fait un traitement particulier aux grands bœufs qui sont les seigneurs et les chefs de son troupeau. Alors, ô bhikkhus, le bouvier qui est pourvu de ces onze bonnes qualités est apte à maintenir et à accroître son bétail.

De même, ô bhikkhus, un bhikkhu qui est pourvu de onze bonnes qualités est apte à arriver au progrès et à la croissance dans cette Doctrine et cette Discipline. Quelles sont ces onze bonnes qualités ? Dans ce cas, ô bhikkhus, ce bhikkhu est capable de connaître les formes ; il est habile à connaître des signes distinctifs, il enlève des œufs des mouches, il soigne des plaies, il fait des fumigations, il connaît le gué approprié, il connaît le lieu pour boire, il connaît le chemin, il est habile dans le pâturage, il ne tire pas tout le lait, il manifeste un respect particulier pour les pères de la communauté, les chefs de la communauté, qui ont vécu de longues nuits de sagesse, qui sont arrivés à la vie sans foyer il y a longtemps, qui sont les seigneurs et les chefs de son groupe.

Comment, ô bhikkhus, ce bhikkhu est-il “quelqu’un qui connaît des formes matérielles” ? Dans ce cas, ô bhikkhus, ce bhikkhu connaît les formes matérielles telles qu’elles sont, en comprenant que toutes les formes matérielles ne sont que des formes dépendantes des quatre grands éléments. C’est de cette façon, ô bhikkhus, que ce bhikkhu connaît des formes matérielles.

Comment, ô bhikkhus, ce bhikkhu est-il “quelqu’un qui est habile à connaître des signes distinctifs” ? Dans ce cas, ô bhikkhus, ce bhikkhu connaît des signes tels qu’ils sont, en comprenant : « Les signes de la personne immature sont ses actes, les signes de la personne intelligente sont ses actes. » C’est de cette façon, ô bhikkhus, que ce bhikkhu est habile à connaître des signes distinctifs.

Comment, ô bhikkhus, ce bhikkhu est-il “quelqu’un qui enlève des larves de mouches” ? Dans ce cas, ô bhikkhus, ce bhikkhu ne s’adonne pas aux pensées liées à la convoitise qui sont déjà nées chez lui, il les écarte, il y met un terme, il les fait échouer, il les envoie à la non-existence. Ce bhikkhu ne s’adonne pas aux pensées liées à la haine qui sont déjà nées chez lui, il les écarte […]. Ce bhikkhu ne s’adonne pas aux pensées liées à la violence qui sont déjà nées chez lui, il les écarte, il y met un terme, il les fait échouer, il les envoie à la non-existence. C’est de cette façon, ô bhikkhus, que ce bhikkhu enlève des larves de mouches.

Comment, ô bhikkhus, ce bhikkhu est-il “quelqu’un qui bande des plaies” ? Dans ce cas, ô bhikkhus, lorsque ce bhikkhu voit une forme matérielle au moyen de son œil, il n’en saisit ni les apparences générales ni les détails car, en conséquence de ce que l’organe de l’œil demeure non maîtrisé, les choses mauvaises et vicieuses, la convoitise et la frustration, peuvent s’y introduire ; alors, il se garde contre l’organe de l’œil. Il se met en état de défense contre l’organe de l’œil. Lorsqu’il entend un son au moyen de son oreille, il n’en saisit ni les apparences générales ni les détails car, en conséquence de ce que l’organe de l’oreille demeure non maîtrisé, les choses mauvaises et vicieuses, la convoitise et la frustration, peuvent s’y introduire ; alors, il se garde contre l’organe de l’oreille. Il se met en état de défense contre l’organe de l’oreille. Lorsqu’il sent une odeur au moyen de son nez, il n’en saisit ni les apparences générales ni les détails car, en conséquence de ce que le nez demeure non maîtrisé, les choses mauvaises et vicieuses, la convoitise et la frustration, peuvent s’y introduire ; alors, il se garde contre l’organe de l’odorat ; il se met en état de défense contre l’organe de l’odorat. Lorsqu’il sent une saveur au moyen de sa langue, il n’en saisit ni les apparences générales ni les détails car, en conséquence de ce que la langue demeure non maîtrisée, les choses mauvaises et vicieuses, la convoitise et la frustration, peuvent s’y introduire ; alors, il se garde contre l’organe du goût ; il se met en état de défense contre l’organe du goût. Lorsqu’il sent un toucher au moyen de son corps, il n’en saisit ni les apparences générales ni les détails car, en conséquence de ce que le corps demeure non maîtrisé, les choses mauvaises et vicieuses, la convoitise et la frustration, peuvent s’y introduire ; alors, il se garde contre l’organe du toucher ; il se met en état de défense contre l’organe du toucher. Lorsqu’il reconnaît une notion au moyen de l’organe mental, il n’en saisit ni les apparences générales ni les détails car, en conséquence de ce que le mental demeure non maîtrisé, les choses mauvaises et vicieuses, la convoitise et la frustration, peuvent s’y introduire ; alors, il se garde contre l’organe mental ; il se met en état de défense contre l’organe mental. C’est de cette façon, ô bhikkhus, que ce bhikkhu bande des plaies.

Comment, ô bhikkhus, ce bhikkhu est-il “quelqu’un qui fait de la fumigation” ? Dans ce cas, ô bhikkhus, ce bhikkhu explique en détails aux autres la doctrine qu’il a entendue, qu’il a pratiquée. C’est de cette façon, ô bhikkhus, que ce bhikkhu fait de la fumigation.

Comment, ô bhikkhus, ce bhikkhu est-il “quelqu’un qui connaît le gué” ? Dans ce cas, ô bhikkhus, ce bhikkhu s’approche, de temps en temps, des bhikkhus qui sont savants dans la tradition, qui sont porteurs de la Doctrine, porteurs de la Discipline, porteurs des sommaires, pour les questionner, pour les interroger en disant : “Comment cela peut-il être, Vénéré ?”, “quel est le sens de ceci ?”, etc. Alors, ces Āyasmantas lui démontrent ce qui est obscur ; ils lui expliquent ce qui n’est pas expliqué ; ils lui ouvrent ce qui est fermé ; ils font éloigner ses doutes sur les innombrables points doctrinaux douteux. C’est de cette façon, ô bhikkhus, que ce bhikkhu connaît le gué.

Comment, ô bhikkhus, ce bhikkhu est-il “quelqu’un qui connaît le lieu pour boire” ? Dans ce cas, ô bhikkhus, lorsque la Doctrine et la Discipline du Tathāgata sont expliquées, ce bhikkhu obtient la connaissance du but, obtient la connaissance du sens de la Doctrine, obtient la jubilation fondée sur la Doctrine. C’est de cette façon, ô bhikkhus, que ce bhikkhu connaît le lieu pour boire.

Comment, ô bhikkhus, ce bhikkhu est-il “quelqu’un qui connaît le chemin” ? Dans ce cas, ô bhikkhus, ce bhikkhu connaît la Noble Voie octuple telle qu’elle est. C’est de cette façon, ô bhikkhus, que ce bhikkhu est quelqu’un qui connaît le chemin.

Comment, ô bhikkhus, ce bhikkhu est-il “quelqu’un qui est habile dans le pâturage” ? Dans ce cas, ô bhikkhus, ce bhikkhu connaît les quatre bases de l’attention telles qu’elles sont. C’est de cette façon, ô bhikkhus, que ce bhikkhu est quelqu’un qui est habile dans le pâturage.

Comment, ô bhikkhus, ce bhikkhu est-il “quelqu’un qui ne tire pas tout le lait” ? Dans ce cas, ô bhikkhus, ce bhikkhu connaît la quantité convenable qu’il doit accepter lorsque les chefs de famille ayant la confiance sereine l’invitent à accepter les cīvaras, la nourriture déposée dans le bol à aumône, les lieux de séjours et des remèdes aux maladies. C’est de cette façon, ô bhikkhus, que ce bhikkhu ne tire pas tout le lait.

Comment, ô bhikkhus, ce bhikkhu est-il “quelqu’un qui manifeste un respect particulier pour les pères de la communauté, pour les chefs de la communauté, qui ont vécu de longues nuits de sagesse, qui sont arrivés à la vie sans foyer il y a longtemps” ? Dans ce cas, ô bhikkhus, ce bhikkhu manifeste des actes corporels fondés sur la bienveillance, en privé ou en public, à l’égard des pères de la communauté, des chefs de la communauté, qui ont vécu de longues nuits de sagesse, qui sont arrivés à la vie sans foyer il y a longtemps. Il manifeste des actes verbaux fondés sur la bienveillance, en privé ou en public, à l’égard des pères de la communauté, des chefs de la communauté, qui ont vécu de longues nuits de sagesse, qui sont arrivés à la vie sans foyer il y a longtemps. Il manifeste des actes mentaux fondés sur la bienveillance, en privé ou en public, à l’égard des pères de la communauté, des chefs de la communauté, qui ont vécu de longues nuits de sagesse, qui sont arrivés à la vie sans foyer il y a longtemps. C’est de cette façon, ô bhikkhus, que ce bhikkhu est quelqu’un qui manifeste un respect particulier pour les pères de la communauté, pour les chefs de la communauté, qui ont vécu de longues nuits de sagesse, qui sont arrivés à la vie sans foyer il y a longtemps.

Ô bhikkhus, ce bhikkhu qui est pourvu de ces onze bonnes qualités est apte à arriver au progrès et à la croissance dans cette Doctrine et cette Discipline. »

Ainsi parla le Bienheureux. Les bhikkhus, heureux, se réjouirent des paroles du Bienheureux.

The Middle Discourses

|_A. The First Fifty

|__IV. The Greater Chapter on Pairs

MN33. Le bouvier expérimenté : 1er récit

Translations [27]

English

繁體字

日本語

Français

Deutsch

Italiano

Español

Português

Русский

Norsk

Magyar

Srpski

Čeština

Slovenščina

हिंदी

বাংলা

Việt Ngữ

Bahasa Indonesia

සිංහල

ပြန်သွားရန်

ภาษาไทย

पाळिभासा (Pāli)

Reference